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The Early Bird 03/10
Hello les zamies et les zamis !!
Voilà voilà.... je sais pas où je trouve mon inspiration en ce moment, mais je pense que c'est pas si mal à 5h15 du matin... l'avertissement sur "la grosse connerie qui couve" hier... et les mots "call au moins jusqu'au discours de Draghi... c'est pas que je m'en félicite parce qu'on peut interpréter le propos (vu le sens haussier proposé avec ce bémol du timing du discours de Mario)... mais poster ça le matin du jour où les bourses en Europe se sont prisent un carton monumental... bé c'est pas si mal. En même temps, ma grosse connerie qui couve, fallait pas être grand clerc pour imaginer la chose vu le contexte récent et le puissant rappel des données économiques locales, toujours sur une pente désagréablement mauvaise.
J'arrête là avec l'autosatisfaction, bien que je sois content de ma voiture. (ça, c'est fait).
Graphiquement il faut repasser en day pour arriver à lire le truc tellement la journée a été imposante, volumes aussi (j'y reviendrais), les indicateurs habituels se sont faits retourner comme des crêpes.... on note le Williams (le revoilà) qui plante son - 100%.... donc sous 48 heures.. attention à un nouveau plus bas... qui serait à répétition tant que le score du Willy tapera les - 100.... ça peut durer.
Là où ça devient ultra poilant.... ce sont les US.... "it's a kind of magic" disait le poète... ça n'a pas bronché, à peine levé un sourcil.. ça rend dingue hein ? la planète finance se fait atomiser partout dans le monde, mais pas eux, nada, nibe, que dalle.... tout ce petit monde fini flat voir haussier (nasdaq, russel)...
Donc sur la foi de la résilience US... retracement... mouais... ambiance quand même short les rebonds et gros bémol sur la pulpe encore en suspension... ça a beaucoup secoué, donc on reste méfiant comme jamais... pas tous les jours qu'on se prend un break aussi net d'un range avec à la clé un sell off "majeur".
Pour les volumes d'hier, je reviens sur une de mes marottes, n'oubliez pas que la lecture des volumes n'est pas transparente... avec l'avènement de plateformes alternatives, pendant les journées calmes au moins 30% des volumes se traitent hors d'Euronext... ce qui n'est plus le cas pendant les tempêtes, donc hier, les plateformes alternatives se sont fermées et les ordres ont été routés vers le marché de référence, Euronext.. donc les 5 milliards traités... il faut le lire comme 5 millards en tout... pendant les journée calmes il y a bien 1 milliard et quelques qu'on ne voit pas dans les datas du marché officiel et ouvert aux particuliers.... donc attention à ne pas en tirer trop de conclusions définitives...
On note la raclée magistralement sauvée sur le pétrole.... puisque qu'en pointe le baril perdait plus de 4%... pour finir somme toute presque inchangé... l'or également est inchangé, cherchant son cap en gravitant autour des 1210 USD.... en nocturne le Nikkei ne se remt pas bien de la raclée prise hier nuit... et se pose de nouveau sur ses plus bas de la veille... contre vents et marées y'a bien que les US qui ne dépriment pas.... et vous noterez que le renversement de tendance en intraday hier sur les indices US s'est fait presque instantanément après la clôture de l'Europe...
Pour les niveaux que je perçois... en retracement de la baisse, 4293 (ancien point stratégique) et 4303,80.... ça tombe bien pour ce dernier, c'est le MID depuis les 4369.... chacun est libre de trader ça ou pas hein.... en ayant présent à l'esprit le Williams day qui nous donne une indication de danger encore à 48 heures....... scalp contrarien à jouer avec un gros air bag si ça repart dans le sens du trend d'hier.
Pour les amateurs de la chose, on est en signaletto BEAR depuis le 1 er octobre 12h00 et les 4400 points... donc plutot une indication pas de call swing.... même si c'est plus facile d'en parler après bien entendu (et je ne l'ai pas fait pendant...).... mais ça fait partie des petites règles de bonne hygiène que de ne pas aller trop contre ce signal.
(et pour en finir avec le thème hors sujet sur la TVA... c'est moi qui avait raison... un mail "viril mais correct" a achevé mes contradicteurs "locaux".... qui ont rendu gorge et sont repartis après avoir perdu toutes leurs dents de devant. Merde à la fin, quand j'ai raison bé j'ai pas tort).
Bonne journée, bons trades et gagnez des sous !!
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Commentaires
la réponse est
L’euro à un plus bas de deux ans après les bons chiffres de l’emploi aux Etats-Unis
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La République de l'inconséquence
La responsable de la sécurité de la Maison-Blanche vient de démissionner. En France, après la non-arrestation de trois djihadistes, tout le monde reste à son poste.
Julia Pierson s'est accrochée à son fauteuil jusqu'au bout. Responsable de la protection de Barack Obama, elle a chèrement défendu sa peau devant le congrès des États-Unis, mardi 30 septembre. Elle devait répondre de l'intrusion d'un homme armé dans les murs de la Maison-Blanche, survenue le 19 septembre. Une séance houleuse, des efforts inutiles. Quelques heures plus tard, leWashington Examiner révélait que le 16 septembre, trois jours plus tôt, un autre incident grave s'était produit à Atlanta. Ce jour-là, Barack Obama visite les célèbres Centers for Disease Control and Prevention quand un homme armé monte dans l'ascenseur avec lui. Il s'agit d'un vigile au casier judiciaire chargé, dont le comportement aberrant finit par alerter, après coup, les gardes du corps.
La fuite de cette information représente le coup de grâce pour Julia Pearson, doublement désavouée parce qu'elle a tenté de dissimuler ce dérapage. Dans les heures qui suivent, elle doit démissionner. Son successeur est nommé dans la foulée.
En France, l'ouverture du parapluie
À peu près au même moment, en France, le ministère de l'Intérieur fait une confidence à quelques journalistes : il est sur un gros coup, l'arrestation de trois djihadistes partis en Syrie, parmi lesquels le beau-frère et l'ami d'enfance de Mohammed Merah. La bonne nouvelle est annoncée en boucle sur les chaînes d'information continue en milieu de journée, le 23 septembre. Mais on ne voit rien venir sinon un communiqué piteux diffusé en fin de soirée. Le ministère s'est prévalu par avance d'une arrestation qui n'a pas eu lieu, parce que les autorités turques ont mis les trois islamistes dans un avion pour Marseille et non pour Paris.
C'est tout ? Non. À Marseille, ceux-ci, tout surpris, passent la police des frontières sans encombre et se retrouvent dans les rues de la ville. L'informatique, pas de chance, s'est montrée défaillante. Fin de l'histoire ? Pas tout à fait. Le lendemain, ils se présentent à la gendarmerie d'un village. Il n'y a personne. Une voix finit par sortir de l'interphone où ils ont sonné. Qu'ils attendent, on leur envoie un véhicule. Si l'affaire n'était pas aussi grave, il faudrait s'en inspirer pour tourner de nouvelles aventures du gendarme de Saint-Tropez.
La veille, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré, martial, que la France était "préparée" à répondre à la menace djihadiste. Le lendemain, le gouvernement ouvre très grand le parapluie : c'est la faute des autorités turques, voilà tout. Sûrement. Mais leur faute seulement ? Ce n'est pas Ankara qui a organisé une opération de communication à la limite de la malhonnêteté, qui a laissé passer les djihadistes à l'aéroport, qui leur a permis de folâtrer dans la nature. Pourtant, il ne s'est rien passé : pas d'audition devant le Parlement, pas de démission, à aucun niveau de la chaîne de commandement. Par moments, Julia Pierson doit regretter de ne pas être française.