• Pure Power

     

    la musique adouci les moeurs, là c'est du bon de bon..... demain on cause Power.... en attendant poussez les meubles et les Watt !!

    Bon finalement je vous livrerais "mes bons produits de la ferme" plus tard.... problème à régler sur le coupé (pas la Porschinelle....)...on m'en veut sans doute... je n'ai jamais crevé en voiture et là ça fait 2 fois cette année que je prends une vis dans mes roues..... le coupé 406 est sur les genoux à l'avant.... Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!

     

    Pure Power

    Et voilà la position en DAY. Me semblait bien avoir réclamé un tour vers 4097 pendant la semaine (mardi), déception on n'avait fait que 4106, et tac ce Dredi, alors que plus grand chose ne l'annonçait, on fait le point (on me pardonnera les fractions manquantes). Donc tout est dans le mouvement d'écolier trader, le pull back de la MA50 fracturée d'importance prècédement, son pull back, le coup dans le gap (remontée derriére avec rachat de short)... marché ultra "simple" surtout une fois les choses déclenchées ? un gap c'est comme un phare, ça brille dans la nuit et ça guide.... une moyenne mobile aussi... bref quand le market ne sait pas trop quoi faire, il revient sur des actions/réactions classiques.

    On note que les volumes sur euronext sont bien plus forts depuis le retour à la volatilité, on traite régulièrement plus de 4 milliards, les autres "pool" ne peuvent pas suivre et donc "ferment" leurs plateformes plus ou moins partiellement.

    D'un point de vue graphique on vient de valider un support oblique montant, MAIS les US nous montrent une autre facette de leur piéce (montée) à savoir les mouvements mono directionnels, ça baisse avec une violence qui devrait commencer franchement à faire douter fortement les optimistes... les chasseurs de bonnes affaires à la moindre baisse, hum hum....

    En Europe.... on semble se diriger de plus en plus vers une inflation 0... "déflate, déflate, oui mais déflate Draghi" (bon ça c'est fait).

    Obama demande une hausse généralisée des salaires. Il n'a pas tort. Outre l'impuissance des manigances de la Fed pour faire de l'inflation, la seule inflation "positive" (tant quelle peut être maitrisée) vient de "tensions" sur le marché du travail, donc de hausse des salaires. Aujourd'hui, pas de tension sur le marché du travail, pas de salaires qui montent, donc pas d'inflation. Et toc.

    Ceci dit, monter les salaires alors qu'il n'y a aucune tension par manque de main d'oeuvre qualifiée.... ça parait assez impensable, à salaire égal ou même moindre on trouverait à pourvoir, pourquoi payer plus cher ? Mais l'intention parait louable, bien plus sympa au niveau politique qui plus est de dire aux entreprises de mieux rémunérer leurs employés et que cette richesse nouvelle permettra de dépenser plus (je vous raconte pas comment cette "idée politique" ressemble à un gros Burger présenté aux gloutons US, avides de consommation à outrance).... et donc de créer de l'activité, de la croissance et tac des emplois.... Bref bref.

    Ceci étant, je ne sais pas si les patrons sont parés pour sortir le chéquier, bien au contraire..... 

    On prend je crois un peu trop à la légére la crise qui se déclenche dans les émergents. La Fed n'en a rien à fiche d'eux, ça risque continuer à barder fort fort et d'avoir des effets pas ordinaires.

    L'eurodol franchit le cap des 1,352, on devrait revoir les 1,33 à la suite, dans ce secteur qu'on affinera en fonction du timing, on pourrait avoir le break tant attendu.... je ne cesse de le dire, toute politique de relance ou autre en Europe n'aura AUCUN effet tant que notre monnaie ne jouera pas son rôle. La force de parité d'une monnaie est le contrepoids de la vigueur économique de la zone où elle est émise.... si la zone est en croissance forte, sa monnaie est forte, ce qui rend la zone un peu moins compétitive et vice et versa.... nous ne sommes actuellement pas en grande croissance, mais notre monnaie est très forte, comprenne qui peut. Quelques centimes de moins et la compétitivité se ré ajusterait, sans que cela ne coute grand chose (oui l'énergie et les importations indispensables). Donc la monnaie est le coeur du problème, sus à la force de l'euro !! 1,28 à 1,25 seraient des niveaux plus acceptables.

    Pure Power

    Sur le dessin on péte le support bleu de "court terne" (ut hebdo) et le support horizontal 1,352/1,350X. Dans la suite on surveillera donc la reprise de ce niveau, avec dans l'idée de faire un biseau descendant qui nous ferait impacter le SoH double vert.... et là.... pour le coup, on aurait de la tendance long terme dans le tuyau en cassure.

     

    Pour notre tendance, Dredi s'est fini sur un mouvement "gap/rachat de short" mais il va falloir comprendre que pour le moment, l'animation marché se fait via l'activité des shorts et que "short les rebonds" reste pour le moment une option qui tient la corde.

    le mois de janvier a été fantastique en trading, il aurait pu être meilleur en restant assis sur les mains et tenant les positions short plus longuement, mais au final, prendre l'argent quand il est là reste une politique acceptable, trader c'est aussi ça.. encaisser du pognon quand c'est possible, une fois l'objectif satisfaisant.

    Pour mémoire ce post au petit jour, à propos du DJIA dont je vous ai saoulé depuis quelques semaines :

    http://the-early-bird.eklablog.com/the-early-bird-13-01-a105851194

    Touch down ! en ce week end de superbowl. Non mais.

    Quant à "janvier fait l'année", je ne me risquerais pas à un tel prono, parce qu'on trouve pas mal de contre exemples sur le CAC, assez pour que qu'on ne puisse en tirer un enseignement assez pertinent plutôt que le fait du hasard.

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 31 Janvier 2014 à 23:22

    Comme chaque samedi à partir de 9h, le décryptage de l’actualité, dans le  «  CAC vu de Nouillorque » du 1 fevrier:


    Attention, on rentre dans le gros temps ; attachez les harnais


    Au sommaire :



    • La croissance américaine aspire les liquidités des émergents

    • Quand la marée se retire, on voit ceux qui ne portent pas de maillot  

    • Réveil des matières premières ?

    • Tensions autour de la mer Noire  

    • Janvier donne la tendance annuelle : forte volatilité et révision à la baisse

    • Gros temps, secousses garanties  


    Le décryptage hebdo, sur le  lien ci-joint :http://hemve.eklablog.com/


    Hemve 31

    2
    Samedi 1er Février 2014 à 08:57

    Hemve, il semblerait que le décryptage du 1er février ne soit pas édité sur ton blog, je ne trouve que celui du 24 janvier.

    OK, c'est bon maintenant. Merci.

    3
    Samedi 1er Février 2014 à 18:06

    Alex, en réponse à ton interrogation de la semaine dernière, sur le « Pourquoi y a t- il encore des acheteurs sur l’OAT ? ». Voir la rubrique commentaires du 1 fév,  sur mon site.et son dessin explicatif 

    4
    Dimanche 2 Février 2014 à 13:52

    l'étrange défaite de nos élites

     

    Et si le signe le plus tangible de notre déclin était la fuite de nos élites qui quittent la France plutôt que de la servir ou de se battre pour la sauver.

    À Davos, la semaine dernière, au Forum économique mondial, alors que j'errais dans les couloirs en essayant de me donner une contenance, je me suis retrouvé par hasard au cocktail donné par une grande entreprise asiatique. Je fis mon possible pour soutenir une discussion sur la pénétration des technologies télécoms dans le sous-continent indien. Mon sourire crispé et mes hochements de tête muets enchantèrent tellement mon interlocuteur qu'il me présenta à son patron.

    Et là, surprise : je ne pouvais plus ruser, car c'était un compatriote. Je l'appellerai Auguste, comme Auguste Comte : l'incarnation parfaite de cette nouvelle élite française, ces saint-simoniens du XXIe siècle, jeunes, polyglottes, partis sans peur ni reproche à la conquête du monde, et souvent triomphants.

    L'avenir est à l'autonomie

    Nous avons parlé une bonne demi-heure avec Auguste. Pour lui, les questions du "modèle social" ou du "pacte républicain" sont périmées depuis longtemps. Auguste vit dans un monde dynamique, optimiste, où le commerce et l'innovation font sortir des continents entiers de la pauvreté. L'idée que l'on puisse encore défendre le statut de la fonction publique ou la relance keynésienne ne lui semble pas mériter plus de cinq secondes d'attention. Il a parfaitement intégré le fait que l'avenir était à l'autonomie, à la coopération, aux solidarités organiques, et que l'État-providence représentait un archaïsme du siècle passé. Les gouvernements sérieux de par le monde font de la prospérité de leurs entreprises une priorité absolue, sans s'amuser à mettre en place des "observatoires des contreparties (rappelons que la France a brillamment obtenu, dans le dernier Index of Economic Freedom, la 70e place, entre le Kazakhstan et Panama). Auguste se désespère des rigidités françaises, mais il a mieux à faire.

    Des Auguste, on en rencontre tous les jours à Melbourne, à New York, à Londres, à Singapour, dans toutes ces villes où les Français se sont exilés pour tenter leur chance dans la mondialisation. Ils sont hommes d'affaires, chercheurs, entrepreneurs, professeurs, financiers, artistes, designers. Ils représentent, je le répète au risque de choquer, notre élite, pas celle de la haute fonction publique, pas celle des grandes fortunes, mais celle du monde de demain, méritocratique, souvent (très bien) formée dans notre système d'éducation public. On connaît les chiffres : plus de deux millions de Français expatriés, un chiffre en progression constante (de 3 à 4 % par an, selon le Quai d'Orsay), tandis que 80 % des diplômés des grandes écoles et 50 % de l'ensemble des jeunes Français aimeraient les rejoindre.

    Nos élites ont renoncé à guider le pays

    Ne cédons pas à la caricature. On rencontre aussi Auguste à Paris, même s'il voyage beaucoup. La journée, il travaille dans des domaines de pointe, depuis les start-up numériques jusqu'aux technologies vertes en passant par le conseil en stratégie. Dans les dîners, il brille par la finesse de ses diagnostics, la diversité de ses références, le modernisme de ses propositions. Auguste parle avec intelligence des problèmes d'approvisionnement énergétique en Europe, de la crise des émergents et du déséquilibre générationnel. Il défend la titrisation et le capital-risque. Il regarde l'Afrique comme le continent à plus fort potentiel. Il ne peut pas s'empêcher de mêler un peu d'anglais à ses phrases, non par prétention, mais par habitude : c'est sa langue de travail. 

    Je suis tenté de croire que, sur la plupart des points, Auguste voit juste. Pourtant, entendez-vous souvent Auguste à la télévision ou au Parlement ? Non. Auguste s'est expatrié dans son propre pays. Notre élite a renoncé au débat public, dont elle déplore (à juste titre) la médiocrité. Elle a choisi, délibérément, de laisser la politique aux fonctionnaires de carrière et les émissions grand public aux agitateurs bas de gamme. Elle a renoncé à ce qui fut, traditionnellement, son rôle : guider le pays. Dégoûtée par la violence, l'irrationalité et le populisme, elle préfère se consacrer à ses affaires en regardant avec condescendance le pays s'enliser dans des débats d'un autre âge.

    "Quel dommage que de si braves gens soient si mal renseignés !"

    Voilà qui n'est pas sans rappeler L'étrange défaite, ce mélancolique pamphlet que Marc Bloch écrivit à l'été 1940, après la capitulation française. L'historien décrit en ces termes le fatalisme des chefs : "Était-ce donc que nos classes aisées et relativement cultivées, soit par dédain, soit par méfiance, n'avaient pas jugé bon d'éclairer l'homme de la rue ou des champs ? Dans le domaine de l'information, notre bourgeoisie était vraiment, au sens du sobre Épicure, terriblement sage. (...) Nos chefs d'entreprise ont toujours mis leur foi dans le secret, favorable aux menus intérêts privés, plutôt que dans la claire connaissance, qui aide l'action collective. Au siècle de la chimie, ils ont conservé une mentalité d'alchimiste."

    Et il poursuit plus loin par ce cri du coeur, en parlant du peuple: "Quel dommage que de si braves gens soient si mal renseignés ! Quelle honte surtout que personne, jamais, n'ait véritablement cherché à les éclairer !" Et quelle double honte si, aujourd'hui, les mêmes causes allaient produire les mêmes effets ! C'est pourquoi je prie, je supplie, Auguste de ravaler son orgueil et de venir nous parler, nous "éclairer", nous expliquer ce monde qu'il connaît tellement mieux que nous, en prenant le risque de la simplification. Auguste, mon ami, cesse d'être sage !

    GASPARD KOENIG

    5
    Dimanche 2 Février 2014 à 14:07

    Heureusement, sur ce blog il y a quelques "Auguste" qui viennent nous éclairer un peu dans la nuit noire... Merci à eux.

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