• The Early Bird 28/03

    The Early Bird 28/03

    Je suis assez content. Pas qu'hier j'ai eu la lumière divine pour éclairer un plan d'enfer... mais la lecture que je croyais assez modestement à une baisse sur le CAC, d'après son comportement des jours passés.

    Or.. tout le petit monde des indices a pris sa baisse hier, sauf le CAC. Pas mal pour un lundi.

    Et ce matin donc, malgré des US assez mitigés, un euro qui monte comme un balle... bé c'est fête au village avec une pré open qui sent bon la hausse.

    Alors pour ce qui concerne la montée, on va laisser faire "ceux qui savent", perso je ne sais pas.... mais pour ce qui est de jouer de la baisse... on va encore s'asseoir sur les mains please.

    Bonne journée, pas d'trade et gagnez des sous !!

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 28 Mars 2017 à 09:53

    Ah beinh, tu peut être sûr que quand je pose un avis, ca fait l'inverse le lendemain ...

    Ceci étant on revient seulement sur les plus hauts journaliers de la dernière quninzaine, en mode RoB

    Tant qu'on dépasse pas les 12080 / Dax et 5040 / Cac, ce me va

    J'remet mes mains sous mes fesses ;-)

    2
    Mardi 28 Mars 2017 à 12:02

    On vient d'apprendre que les objectifs financiers du gouvernement n'ont pas été tenus pendant l'année 2016. Une lourde facture pour le futur président.

    La Cour des comptes l'avait laissé entendre dans son traditionnel « rapport public » annuel du 8 février dernier : l'incertitude demeurait sur l'engagement du gouvernement de ramener le déficit public de 3,6 % du PIB en 2015 à 3,3 % en 2016. L'Insee a publié la mauvaise nouvelle vendredi 24 mars et confirmé les interrogations de la Cour : le déficit s'établit à 75,9 milliards d'euros en 2016, soit 3,4 % du PIB au lieu des 3,3 % promis. L'institut en a profité pour réactualiser ses chiffres des deux années précédentes, mais dans le mauvais sens, avec un déficit pour 2014 porté de 3,8 à 3,9 % du PIB et un déficit 2015 de 3,5 à 3,6 %.

     

    Quant à la dette publique, elle s'est élevée fin 2016 à 2 147 milliards d'euros, soit 32 530 euros par Français, vieillards et bébés inclus. Une famille lambda de deux parents et deux enfants se trouve ainsi endettée sans le savoir à hauteur de 130 000 euros ! Une précision : les 75,9 milliards de déficit de 2016 représentent 23,7 % des recettes de l'État qui sont de l'ordre de 320 milliards. C'est comme si notre famille lambda, déjà endettée jusqu'au cou, continuait de dépenser 5 000 euros par mois alors qu'elle n'en dispose que de 4 000 et qu'elle emprunte la différence au nom de ses enfants et petits-enfants !

     

    Michel Sapin, qui n'en rate pas une, il est vrai, s'est pourtant félicité de ces statistiques qui montrent selon lui que « pour la troisième année consécutive, la France a scrupuleusement tenu ses engagements européens », alors que l'Europe attend depuis 2013 que notre pays passe en dessous de ces fameux 3 % de déficit et qu'elle nous a placé en « surveillance renforcée ».

     

    Les fourberies de Sapin n'ayant pas de limites, le ministre de l'Économie et des Finances a même ajouté que « toutes les conditions sont réunies pour que, en 2017, le déficit revienne sous les 3 % » ! Bref, Sapin se moque de nous, d'autant que la Cour des comptes, dans son rapport du 8 février dernier, avait été très critique sur l'objectif du gouvernement de parvenir en 2017 à un déficit limité à 2,7 % du PIB, ce qu'elle avait jugé « improbable », constatant au passage que les prévisions de recettes, comme d'habitude, étaient trop élevées et les prévisions de dépenses sous-estimées.

     

    La masse salariale des fonctionnaires va augmenter de plus de 3 % en 2017

     

    C'est ainsi que les experts de la Cour des comptes avaient noté qu'au seul chapitre de la masse salariale des fonctionnaires, celle-ci allait augmenter de plus de 3 % en 2017 par rapport à 2016 en raison de nombreuses hausses de salaires ciblées, de l'augmentation du point d'indice général de la fonction publique et du recrutement de près de 15 000 fonctionnaires supplémentaires. Si l'on calcule bien, la masse salariale de la fonction publique étant de 278,8 milliards d'euros (chiffres de 2014), ces 3 % d'augmentation représentent 8,4 milliards en année pleine ! D'après la Cour, cette « masse salariale augmenterait autant sur la seule année 2017 que sur le total des six années 2011 à 2016 ».

     

    Un lourd passif que François Hollande, ce bienfaiteur des privilégiés de l'emploi à vie, a souhaité laisser à son successeur. Le futur président de la République doit avoir à l'esprit que nos 5,5 millions de fonctionnaires et assimilés vont coûter à la France 42 milliards de plus pendant la durée de son quinquennat.

     

    Une autre mauvaise nouvelle pour lui : l'impôt sur les sociétés a rapporté 3,5 milliards de moins que prévu pendant l'année 2016. C'est Bercy qui a discrètement avoué ce très mauvais chiffre, passé largement inaperçu : la loi de finances pour 2016 prévoyait un « rendement » de 33,5 milliards et celui-ci est tombé sous la barre symbolique des 30 milliards. 

     

    Le secrétaire d'État au Budget, Christian Eckert, en était tout bouleversifié l'autre jour en commission des Finances à l'Assemblée. Il s'est déclaré « assez surpris » mais n'a pas su donner la moindre explication à cette énorme erreur de prévision budgétaire. Il est vrai que, n'ayant jamais travaillé en entreprise – il était prof de maths dans un lycée avant de faire de la politique à temps plein –, il ne peut pas comprendre les ressorts de l'économie privée.

     

    Dans les entreprises, à force d'être taxé et surtaxé, malmené, vilipendé et montré du doigt par des incompétents et des démagogues, on sait prendre du recul et faire le dos rond en espérant des jours meilleurs. Souhaitons bon courage au futur président, qui ne manquera sans doute pas de découvrir, hélas, quelques autres grenades dégoupillées laissées avant de partir par nos chers dirigeants socialistes dans les placards de l'Élysée, de Matignon et de Bercy.

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