• Putinage Artistique : "Crimée char qui ment ?"

    Hello les zamies et les zamis !!

    2 pour le prix d'un.... oui 2 (mauvais) jeux de mots, comme je les aime.

    A peine les JO terminés, les affaire reprennent, et pas n'importe comment. L'Ukraine veut s'affranchir de la colossale tutelle Russe (mauvaise famille que d'avoir l'Oncle Vladimir à sa table) et filer vers le giron occidental.

    Cas absolument similaire à la Géorgie en 2008 (à quelques micro détails prés et pas 500 km de distance)  si j'ai bonne mémoire, l'histoire a de l'écho et la géographie ses évidences :

    - Point de passage pétrole/gaz

    - Zone militaire  stratégique (encore plus élevée  - pour l'accès maritime - que la Géorgie qui n'est l'une des 2 briques qui protègent "la Rodina" de ce voisin pénible qu'est l'Iran par exemple)

    - L'Ukraine est un pays  "tampon" avec le territoire national

    - Grenier agricole (?) de l'Ukraine (en Crimée.. font même plus de tomates j'imagine)

    Donc je ne vais pas revenir sur les infos largement distribuées sur les ondes, la base navale de Crimée étant le seul attrait de ce conflit encore en mode "froid". Contente ou pas l'Ukraine devra laisser ce bout de territoire croyez le bien, la marine Russe a BESOIN de cet accès, qui outre le point de passage du détroit du Bosphore, commande l'accès au proche orient, au canal de Suez et le croissant arabique et au détroit de Gibraltar.... la géographie est têtue voyez vous...à défaut il faudrait beaucoup plus de navigation... et cela compliquerait grandement la manoeuvrabilité de la marine Russe, qui si j'ai bonne mémoire ne dispose pas d'une grande quantité de navires à propulsion nucléaire (elle qui propose une autonomie et une indépendance stratégiquement fondamentale... un bateau c'est encore plus vulnérable quand ça doit rentrer et mouiller au port régulièrement. L'ours Russe s'est saisi du cou Ukrainien.... au moindre mouvement suspect il serrera les pattes...... uniquement pour négocier en position de force le rattachement de la Crimée à son giron... le reste, il s'en fout Vladimir..... que l'Ukraine vive sa vie, du moment qu'il conserve son port militaire... en attendant il déploie ses chars pour assurer la paix.... on a pourtant trouvé mieux adapté que 40 tonnes d'acier sur chenilles et un canon de calibre 120 pour faire la paix non ? le char ça pacifie "assez grossièrement" en vérité, je l'ai déjà dit.... un char c'est fait pour être en mouvement et pas en marche arrière voyez vous.... c'est un instrument de conquête, totalement vulnérable lorsqu'il est à l'arrêt... et son emploi est clairement défini dans la doctrine de combat de l'armée Rouge... 

    Voilà pour l'enjeu principal. Optionnellement les russes qui résident en Crimée. C'est tout. Pensez bien que  l'appel du ministre de Crimée c'est du pipeau pour journaliste hein ? vous ne vous bercez pas d'illusion sur la question ! le mec il appelle à l'aide et tac pas 48 heures après on lui livre 2000 para qui prennent le contrôle des tous les points stratégiques, on lui prépare environ 10 divisions blindées en cas de besoin (150 000 hommes c'est à peu prés ça).... pas un plan préparé depuis des semaines hein.... du tout..... tout en impro..... Rappelons nous ceci dit que Tonton Vladimir n'est pas que la brute qu'on nous présente.. il a été assez fin dans l'affaire des armes chimiques en Syrie pour désamorcer en quelques mots la "réponse occidentale"... à l'occasion tout le monde était dans les starting block pour engager l'armée Syrienne.... avec un splendide faux départ de not' Président.. qu"on entend pas sur le dossier d'ailleurs, trop occupé à faire le président en Afrique.... ou à éviter un nouveau mot de travers.

    Pour nos petits marchés, la seule chose à prendre en considération dans ce cirque, où l'on en reste pour l'instant à des postures politiques et diplomatiques (le moindre mot est pesé au "pèse lettre".. Obama a soigneusement évité le mot "invasion"... alors que dans les faits.....), est de savoir si une balle sera tirée ou un obus lancé.... si on passe du mode "froid" à "chaud" là oui ça risque faire prendre en compte un risque d'escalade supplémentaire alors que nous ne sommes qu'à mi paroi. Tant qu'il n'y a pas d'échange de coups de feu, "ça devrait aller".... à la moindre odeur de poudre, là on passe au mode supérieur avec risque de "sanctions" et des petits mots qui fâchent, de pré positionnement "de précaution" d'un porte avions US (qui passerait par là... au large de la Crête ou qui irait faire du tourisme en Turquie ?)... et vous savez quoi ? les militaires... sont sympas... le défaut c'est que parfois leur doigt dérape... et qu'ils jouent pas sur Playstation.... alors quand on les met trop prés les uns des autres.. parfois ils s'énervent connement et un petit bonjour de la main est pris pour un doigt d'honneur. En même temps, faire "un petit bonjour de la main" depuis la passerelle d'un porte avions US vers un croiseur Russe....n'a pas trop de sens....

    J'aimerais pas pêcher au chalutier au large de la Crimée en ce moment, de peur de ne pas arriver à vendre tous les sous marins que je remonterais, ça doit être copieux surtout dans un si petit bassin... l'US Navy a t'elle des sous marins sur place ? hum pas sûr.... ça pourrait frotter de trop et pas d'échappatoire autre que le goulet du Bosphore.... ou alors des unités pour le renseignement, pas des trucs armés (ou pas trop).... pas le moment de se faire gauler à espionner à tout va hein.... pas le genre des Gringos en plus.... enfin, j'me comprends.....

    bref.

    Côté market, on est passé par toutes les couleurs de l'arc en ciel ce Dredi.... outre une semaine marquée par les creux en matinée et les pics en après midi, il a surtout fallu être agile et bien concentré. On a joué au millimètres les lignes que j'avais indiqué (j'insiste quand c'est bon pour faire ma pub of course... je suis plus discret quand c'est moins bien !!!) avec le big big test des 4351/57... pull back de l'ancien sommet "Draghi" du 7 novembre 2013... et pour mémoire, avant de nous faire rebattre les oreilles par la presse financière de la solidité des markets, toute la hausse hebdomadaire (semaine positive de 35 points, un modeste 0,8%) s'est jouée entre 12h30 et 17h30 ce Dredi. Sinon c'était un Doji hebdo plutôt pas vilain est particulièrement bien placé après 3 semaines de forte hausse (on arrive de 4080... je vous le rappelle).

    Putinage Artistique : "Crimée chars qui montent ?"

    Chez les US.... en after Dredi là aussi petit coup de tabac, mais les short n'ont pas voulu pousser leur avantage, relâchant la pression au contact de la very famous line "1622X" qui elle commande les 1616X.... en une heure après un pic puis un creux effroyables, tout était rentré dans l'ordre.. mais on a senti un petit coup de froid n'est ce pas ?

    Donc attention à l'odeur de la poudre qui serait celle d'escampette pour les investisseurs.

    Pour nos amis US.... nous avons passé le cap des news de la semaine, assez contrastées, les premiers mots de J Yellen...

    Le PIBUS du 4 éme trimestre, pourtant plutôt fêté lorsqu'il était ressorti à 3,2%, a été révisé à 2,4% (excusez du peu), J Yellen a "confirmé" la trajectoire (c'est un mot à la mode) du freinage du QE, sauf "changement significatif"... sans doute allons nous parler météo encore quelques temps aux States ? elle a aussi mis de l'eau dans le vin de l'objectif de chômage, précisant que les 6,5% annoncé en target par son prédécesseur n'étaient pas la définition du plein emploi par la Fed. Comme ça, elle se ménage une porte de sortie s'il fallait ressortir la planche à billet.

    En parlant de planche à billets, l'inflation européenne reste à peu prés à un niveau "correct", bien que 0,8% soit plutôt un tout petit chiffre (Otmar Issing, grand chantre de la BCE en son temps avait ciblé le chiffre de 2%.... soit 2 fois et demi plus), qui serait lié au coût de l'énergie en baisse.... mois je sais pas, mais j'ai pas trouvé de différence sur ma facture d'électricité et encore moins à la pompe. Donc bien entendu cette satisfaction (toute relative donc) sur le niveau d'inflation a immédiatement propulsé l'eurodol vers de nouveaux sommets pour l'un et creux pour l'autre.... écartant toute action à court terme de la BCE vers son taux directeur ou quoique ce soit d'autre. On marche sur la tête, mais faut le prendre en compte comme hypothése de base sur la paire en question.

    Vous en voulez de la précision ? matez moi donc cette droite sur le DJIA... même en tirant au laser je sais pas si on aurait pu faire but aussi finement.

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 1er Mars 2014 à 12:49

    Ha merde.. i-télé a pris le même titre que moi....

    2
    Samedi 1er Mars 2014 à 12:54

    té, au chapitre des trucs qui font sourire, la Suisse et je sais plus quel paradis fiscal opaque viennent de geler les avoirs de la famille de l'ex président Ukrainien.... toujours dans les bons coups les gars hein ?

    3
    Samedi 1er Mars 2014 à 12:57

    excellentissime billet, comme d'hab

    4
    Samedi 1er Mars 2014 à 14:59


    Comme chaque samedi, Le décryptage de l’actualité, dans le  «  CAC vu de Nouillorque » du 1 mars:


    Au sommaire :



    • Les marchés à l’arrêt, on attend la hausse du $, et des taux

    • La situation en Ukraine 

    • Sans surprise le chômage augmente encore  


    Le décryptage hebdo, sur le  lien ci-joint :http://hemve.eklablog.com/


    Hemve 31


     


     

    5
    Samedi 1er Mars 2014 à 16:39

    Le parlement russe et Poutine ont décidé l'envoi de troupes officielles en Ukraine.....ils ne se cachent plus du tout. Je pense que ça va barder !

    6
    Samedi 1er Mars 2014 à 17:50

    mais non Robert, pour l'instant on reste en mode "parade" et "intimidation"... grand classique Russe s'il en est, manoeuvre "limite grossière"..... Le parlement a voté, mais remis la décision à Vladimir qui lui, "n'a pas rendu sa décision".... bref il attend de voir la réaction occidentale mais fait le matamore comme s'il avait tout pouvoir de lever ou baisser le pouce.... le mieux pour l'emmerder serait de ne rien laisser transparaître, genre "poker face".

    Bon après si ça doit barder, on ne sait qu'une chose avec l'exemple Géorgien, c'est que les Russes n'y vont pas au ciseau de brodeuse quand ils décident d'engager.

    7
    Samedi 1er Mars 2014 à 18:23

    Salut,

    Le dax du week end pour une fois:

    http://noakinetrade.eklablog.com/dax-week-end-du-01-03-a106761428

    Bon week end!

    8
    Samedi 1er Mars 2014 à 21:32

    Le nombre de créations d'usines est au plus bas depuis 2009

    L'observatoire Trendeo dresse, dans un rapport publié mardi, un bilan peu engageant de l'état actuel de l'emploi et de l'investissement en France.

    «Une glissade prolongée»: c'est par ces mots que David Cousquer, gérant de l'observatoire Trendeo, introduit son rapport sur l'emploi et l'investissement en France en 2013. Des mots déprimants comme la conjoncture qui donne «très peu de signes positifs»,peut-on lire dans le document publié mardi, avec une année 2014 qui s'annonce «au mieux» comme une «année de stagnation».

    Trois faits majeurs viennent étayer ce diagnostic peu engageant. D'abord, «la contraction du tissu industriel» hexagonal s'est poursuivie en 2013. Non seulement le nombre de fermetures d'usines a légèrement ralenti, à 263 contre 267 l'année précédente où elles avaient grimpé de 42%. Mais les créations d'usines ont dans le même temps chuté de 28% pour atteindre leur plus bas niveau depuis janvier 2009, passant de 172 à 124. Résultat: le solde négatif s'est encore creusé avec une perte nette de 139 usines, contre 95 en 2012.

    Ce «délitement» a bien évidemment des conséquences sociales: depuis 2009, date de la création de l'observatoire Trendeo basé sur la remontée d'informations de 4500 opérateurs de terrain, l'industrie manufacturière a perdu près de 146.000 emplois, dont le tiers pour le seul secteurautomobile, loin devant les transports et la logistique (- 74.497 emplois sur la même période). «Au total, sur 19 secteurs de l'économie, 14 ont vu leur situation se dégrader l'an dernier», notent les auteurs de l'étude.

    «Les activités de R &D ont supprimé plus d'emplois qu'elles n'en ont créé»
    Parmi les cinq rescapés, seuls deux affichent des progressions significatives: l'information et la communication et, surtout, l'administration publique dont le solde net de création d'emplois, quoique toujours négatif en 2013, a progressé de près de 7700 postes sur un an.

    Deuxième signal préoccupant. L'an passé, «les activités de R &D ont supprimé plus d'emplois qu'elles n'en ont créé». En l'espace d'un an, les annonces de créations de postes dans ce domaine clé pour l'avenir de l'économie française à moyen et long terme, sont passées de 6600 en 2012 à un peu plus de 1000 l'an dernier.
    Bien loin de compenser cet effondrement, la division par quatre sur un an des suppressions de postes (de 4062 à 1165) fait que, pour la première fois depuis 2009, la R & D française affiche un solde négatif d'embauches (-138 contre + 5497 en 2010).

    Or, comme le souligne le rapport, «il est difficile d'initier des stratégies de montée en gamme sans s'appuyer sur de la recherche». D'autant, et c'est le troisième point, que les «investissements verts» (véhicule électrique, biomatériaux, énergies renouvelables…), autre secteur d'avenir, sont eux aussi en chute libre, avec un peu plus de 600 créations nettes d'emplois, contre près de 8500 en 2012.

    En conclusion, «le redressement, lorsqu'il aura lieu, sera long», avertit Trendeo.


    Europe: l'industrie redémarre partout, sauf en France

    L'indice PMI d'activité industrielle de décembre se redresse dans toute la zone euro, y compris en Grèce, en Italie et en Espagne. Mais en France cet indicateur recule toujours. Il est au plus bas depuis 7 mois.

    L'industrie française a bien mal terminé l'année 2013. La société Markit vient en effet d'annoncer ce jeudi un nouveau recul de l'indice PMI d'activité dans le secteur manufacturier en France. Calculé à partir des données fournies par un panel représentatif de 400 entreprises opérant dans l'Hexagone, cet indice s'est replié de 48,4 en novembre à 47,0 en décembre.


    Pire, la France décroche par rapport au reste de la zone euro dont l'indice PMI industriel a grimpé à 52,7 en décembre contre 51,6 le mois précédent, soit son plus haut niveau depuis mai 2011. L'Allemagne (54,3) l'Italie (+ 1,9 point à 53,3) et l'Espagne (+2,2 points à 50,8) sont les principales locomotives de ce rebond.


    Cette impression désagréable de reculer (l'indice 50,0 est la limite entre récession et croissance…) quand le reste du monde avance, se renforce lorsque l'on prend connaissance des résultats outre-Atlantique. Toujours selon Markit, l'indice PMI industriel des États-Unis a grimpé à 55,0 le mois dernier, soit le meilleur score obtenu depuis janvier 2013, le tout assorti d'une hausse sensible des créations d'emploi.


    Selon Chris Williamson, responsable de la recherche économique chez Markit, «le renforcement de la croissance du secteur manufacturier favorise une consolidation de la reprise au sein de la zone euro», laissant augurer «un bon début d'année 2014». Grâce notamment à un taux de croissance trimestriel de la production d'environ 1 % au quatrième trimestre 2013. Mais cette reprise pourrait être entravée par la faiblesse de… la France!


    Alors qu'en Allemagne, en Italie et en Espagne, la hausse des exportations tire la production manufacturière vers le haut, la contraction de l'activité industrielle française «résulte en partie d'une détérioration croissante de ses ventes à l'export», commente Chris Williamson pour qui «cette tendance illustre le problème majeur de compétitivité auquel sont confrontés les fabricants français».


    La «note décevante de la France», qui enregistre sa 22e contraction consécutive de l'indice PMI, s'explique en outre par «un repli accru de la production et des nouvelles commandes industrielles» tandis que «le recul de l'emploi s'accélère» souligne Markit dans un communiqué.


    Pour Jack Kennedy, économiste chez Markit, «les entreprises interrogées mentionnent un climat d'incertitude persistant». Selon lui, un «retournement de situation ne se profile pas encore à l'horizon». Un pessimisme qui va à rebours des prévisions de la Banque de France et de l'Insee qui prévoyaient un redécollage de la croissance française de 0,4 % au quatrième trimestre 2013. 

    9
    Samedi 1er Mars 2014 à 23:44

    Salut à tous et merci Alex pour ton edito du WE!

    10
    Dimanche 2 Mars 2014 à 00:14

    Ho ! une dame Flo !

    11
    Dimanche 2 Mars 2014 à 03:00

    Après la faillite de MtGox, la pression monte pour réglementer le bitcoin

    LE MONDE | 01.03.2014 à 09h46 • Mis à jour le 01.03.2014 à 19h29 | Par Jérôme Marin

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    Mardi 28 février, MtGox, l'une des principales plateformes d'échange de la monnaie virtuelle, s'est en effet placée sous la protection de la loi sur les faillites au Japon.

    Quatre ans après sa création, le bitcoin fait face à sa plus grave crise. Vendredi 28 février, MtGox, l'une des principales plates-formes d'échange de la monnaie virtuelle, s'est en effet placée sous la protection de la loi sur les faillites au Japon, confirmant les craintes de ses clients. Ces derniers, dont le nombre est estimé à 500 000, n'ont désormais que très peu de chance de récupérer leurs investissements. L'ampleur de leurs pertes se chiffre en centaines de millions de dollars.

    La chute de MtGox a été provoquée par un vaste piratage informatique. « Nous avons perdu beaucoup de bitcoins à cause des faiblesses du système », a reconnu son PDG, Mark Karpèles, un expatrié français installé au Japon. 850 000 bitcoins, soit 7 % du montant total en circulation dans le monde, ont été dérobés lors d'une attaque lancée début février. Au cours actuel de la devise, cela représente près de 500 millions de dollars (362 millions d'euros).

    MtGox était l'un des principaux acteurs du bitcoin. Créée en 2009, cette devise dématérialisée s'échange sur des places informatiques échappant à toute réglementation. Après plusieurs années dans l'ombre, elle a vu sa popularité s'envoler en 2013. ...

    12
    Dimanche 2 Mars 2014 à 18:05
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