Hello les zamies et les zamis !!

Cette semaine encore le CAC est parti faire de la spéléo. En cause toujours l'inertie politique du bloc europe. Enfin bloc... de l'attelage européen plutot, avec ses pur sang et ses chevaux de trait.

Un point de passage "obligé" les stress test. On peut contester les critéres de mise à l'épreuve des bilans bancaires, mais bon le résultat est là, presque surprenant d'ailleurs, les banques françaises passent le cut haut la main, Crédit Agricole en tête (et oui). La banque verte ayant été pourtant trés durement sanctionnée ces derniéres semaines (- 30 % depuis février) , l'épisode grec étant le principal facteur via la filiale helléne.

Le but était de maintenir face à une dégradation de la conjoncture, un ratio de 5 % de capital dur. 

Petit inconvénient, ce chiffre de 5 % est assez inférieur à la norme de Bâle III qui elle est de 7 %. SG échoue à tenir ce chiffre de 7 en 2013. De peu mais bon.

Quel impact sur l'after du CAC avec ces assez bons résultats ? aucun mon colonel. Au contraire presque, puis que le futur a retouché le plus bas du jour avec donc une zone 3707 touchée sur le cash et donc le futur aprés bourse.

Marrant j'aurais bien vu un truc pire, mais bon malgré la place restante en bas, ça l'a pas fait. On verra bien avec les tergiversations encore à venir, défaut ou pas défaut ? participation des créanciers privés et si oui à quelle hauteur ? Bref de toute façon le soucis désormais parait ailleurs, à savoir que la rigueur c'est une chose, mais il ne faut pas non plus que ce soit le détonateur de l'effondrement de la croissance et de la consommation.... en Gréce il semble que ce biais s'engage doucement.

Le graphe en hebdo... plusieurs choses, le support RSI qui se dessine, mais bon qui ne donne pas de rebond significatif sur les derniers contacts (pas terrible comme impression donc), un gros gap baissier qui vient perturber l'ordre des choses, la nouvelle sortie du canal haussier moyen terme assez nette, l'inuaguration d'une oblique de support baissier qui semble devoir nous donner un canal (pas trés paralléle) assez pentu.

Un rattrapage par le gap (3912) est donc possible, mais quid de l'impulsion qui ne s'est pas faite par un quelconque soulagement sur les bancaires ?

Faut il voir notre attentisme apr les inquiétudes (feintes ?) des US et leur fameux plafond de dette ? 

En tout cas le POTUS (Président Of The United States) a mis une pression d'enfer sur les négociateurs qui font donc durer le plaisir. S'orienterait on vers une demi solution, à savoir un report de la décision, via un artifice dont le "génial" Tim Geithner est friand (rappelons qu'il a prolongé la trésorerie Fédérale via le report de paiement sur certains engagement hors dette). 

Quoiqu'il en soit, le POTUS a regardé les US droit dans les yeux et lancé un final countdown avant le shutdown (loule la rime), 36 heures.... on dirait du Jack BAUER.

Donc regardons comment les US prennent le big deal sur le plafond de la dette :

 Bah à priori pas trop mal. Tout du moins sans trop d'émoi.

Le SP limite la casse depuis le point haut du 7 juillet à 48 points, soit 3 gros pourcents. Nous c'est 300 pions, donc 7,5% plus du double.

On se place en mode pull back de l'élargissement descendant (un point haut précédent a été fait, un peu trop haut pour être une simple premiére sortie haussiére), se méfier durement de la réintégration de la zone des obliques oranges, la tentation deviendrait d'aller voir le bas.

Les chapeaux chinois inversées bleus ? bah ça sniffe l'ETE inversée grand format, donc exactement le contraire de chez nous (remémorez vous le graphe en UT "El Classico"). Pas banal hein ?

La pente MACD s'adoucit pas vraiment, mais pourrait y avoir inversion et refus de croisement vu que les prix consolident gentiment sans trop de bobo. A noter qu'en cassure des 1307 un gap nous tend les bras vers 1290/3 et pire si affinité.

Au milieu un chapeau chinois dans le bon sens, W dont le second bras haussier n'a pas porté ses fruits... faut dire qu'on est déjà haut, alors les figures haussiéres avec déjà 100 % de hausse depuis le plus bas de la crise, faut p'tet s'en méfier, comme donc de ce ressort en ETE inversée qui semble se comprimer pour mieux se détendre.

Faut il aller chercher les fondements de cette puissante divergence entre indices US et CAC via les monnaies ?

 Bah pas trop en vérité. L'eurodol hésite un peu arpés la cassure du support haussier MT en vert. Pull back ? je sais pas à cause du concours de laideur engagé depuis pas mal de temps, les US avec le QE en enclume, l'eurozone avec ses PIGS..... y'a bien que le YEN qui a rien dans le tiroir pour affaiblir sa monnaie.. bien que Fukushima c'était pas de la tarte aux prunes tout de même.... mais le YEN c'est le refuge de ceux qui n'ont pas d'idée et en tendance un graphe haussier hyper propre sur le YENDOL.

Donc pull back en cours, on verra bien si ça joue le re up au dessus du S rsi.

On s'aperçoit que le scénario orange était loin d'être aussi con qu'il n'y parait.... puis que 700 pips de largé depuis. Ca c'est pour la conférenciére de l'autre jour qui était haussiére sur la paire.

Donc le coktail est "sauce aigre douce" en sucré et salé.... sucré sur les indices US en mode "rebound" et salé coté europe avec une purée d'ETE sur le CAC, une sortie en gap baissier du canal haussier qui nous tenait depuis pas mal de mois. Pas encourageant donc en europe, MAIS les US tiennent le pavé, faudrait pas merder le rélévement de la dette - inéluctable quoiqu'on en dise - pour pas boire la tasse jusqu'à la lie - parce que si ça merdouille de trop, on risque valider la figure "Europe" et invalider celle des US...... et sonner au cor la mort des bulls ....ce qui me permet.... au dernier moment, de justifier le titre de ce post.

A noter qu'il bruise dans le landernau qu'un accord est déjà dans le pipe pour la detteUS MAIS que chacun cherche à avantager un peu plus sa thése (réduction du budget et pas de hausse des impots - Républicains/hausse des impots+maintien des principales dépenses notament le programme Medicare - Démocrates). Mais bon un "pis aller" devrait convenir.

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