• Money Time

    Pour commencer je vous ai mis le sondage du Week end.... 

     Money Time

     

     

     

     

     

     

    Hello les zamies et les zamis !!

    Il sera beaucoup question de pognon dans le paper week... enfin de pognon.... de parité entre les différentes devises majeures...

    Là l'eurodol... pas ls mouvement le plus spectaculaire, mais tout de même une paire plus que majeure.

    D'un gentil canal baissier en rose.... les grands argentiers US ont cassé la tendance, qui voulait que l'europe implose et l'euro donc  passe aux oubliettes des livres d'histoires, en promettant d'innonder le marché de billets verdâtres et puants (oui les billets en $ sentent spécialement mauvais rapport à leur encre il parait, mais y'a pas que ça). 

    A coup de 85 milliards par mois la FED envoie des coups de boutoir envers le YEN et l'€uro.... comme dit par le Premier ministre Japonais, je le cite :"sassufi, yakastopé", le Japon embraye sur une stratégie symétrique.

    Donc au final une seule victime, l'euro qui caracole malgré des perspectives économiques, qui normalement donnent le tempo sur la parité d'une monnaie, pour le moins calamiteuses.

    En silence la BoE (les brits) font pas mieux et saborde la livre Sterling à qui mieux mieux, espérant tirer son épingle du jeu... faut dire que les stats UK, c'est pas le petit jésus en culotte de velours... récession déficit etc... pas la joie du tout.

    Sur le dessin, clairement l'ETE inversée sur la paire eurodol, qui cible les 1,38 à 1,40 (dépend de la vitesse de montée) les doigts dans le nez... la hauteur de 800 pips rapportée au point de cassure (et avec le pull back habituel de la ligne de tendance une fois fracturée).

    Resterait donc dans les 140/150 pips a se fader.

     Mais là ou le spectacle est le plus invraissemblable, c'est sur le Yen, qui luttant pied à pied face au USD, ne trouve rien de mieux de d'appuyer encore un peu plus sur la tête de l'€uro, s'alliant de fait à la politique de la FED.... quoi de mieux quand on se fait casser la figure par plus fort que soit, que de s'allier avec pour aller chicorner une autre victime ? "ceux que l'on ne peut pas battre, autant s'allier avec ", pour paraphraser Churchill.

     

    Money Time

    En UT hebdo (pour que ça rentre) pour le moins "pestaculaire" non ? On passe de 94 à 126.... même les groupes de luxe commencent à tousser un peu, c'est vous dire.... par effet de ricochet, les autres pays asiates foncent dans la dévaluation eux aussi, histoire de ne pas être en reste.

    Il faut savoir que le principal ennemi économique de l'Allemagne, grand chantre de l'euro fort, c'est le Japon.. pour toute l'industrie lourde et je ne parle même pas de l'automobile (Toyota, Honda, Nissan, Mitshubishi et consorts).

    Donc pour ne pas fâcher la grande Trésoriére européenne (l'allemagne et donc sa chanceliére).. inutile de vous dire que personne ne prendra la parole sur la question de l'euro "trop fort".. histoire de ne pas se retrouver en frontal avec le seul pays européen d'envergure en bon état financier. et disposant d'un chéquier approvisionné (enfin, en théorie... puisque l'Allemagne est également endettée.. juste elle l'est un peu moins et sur une tendance à la diminution).

    Une alliance Espagne/Italie/France pourrait pousser un peu son avantage sur ce plan, mais celà formerait un curieux attelage.. avec la présence "incongrue" de la France  et de 2 éclopés... on pourrait en venir à se dire "tient les frenchies commencent à sentir le vent du boulet...." Donc d'ici aux élections Allemandes de Septembre 2013... et le concours de Mario Draghi (l'histoire le jugera peut être aussi) pas de soucis l'euro va continuer à être la devise de réserve la plus haussiére, jusqu'à preuve du contraire et malgré une économie anémique et à tendance récessive.

    Et là je vois que l'ami Hemvé est sur la même longueur d'onde que moi, avec un paper autrement plus fouillé.... je vais donc revenir à ma p'tite nalyse des markets.... mais rira bien qui rira le dernier en matiére monétaire, l'europe semble avoir les doigts pris dans le béton d'ici aux élections de septembre.... des perspectives économiques sombres avec une monnaie qui se renforce chaque jours.... ça ne peut pas permettre aux marchés actions de grimper éternellement, sauf effet de flux dont je vais vous causer un peu plus tard.

    L'effet de flux c'est quoi ? c'est la théorie "de  la bassine".... à niveau constant, seule la bassine bouge, elle dispose de 4 bordures... le monétaire (j'intégre les matiéres premiéres dans le monétaire car elles sont un simple vecteur pour affronter les turbulences des changes), l'obligataire, les actions et l'immobilier....

    Selon l'orientation des monnaies et de l'inflation on oriente la pente de la bassine vers la bordure qui semble la plus appropriée.. le niveau monte il ? non on transfére simplement.... donc en ce moment, ce qui me semble soutenir les marchés actions européens, c'est que la monnaie va continuer à s'apprécier et que mécaniquement on va pouvoir entretenir une spirale ascendante.... il faut juste se placer suffisament tôt avant que sa propre monnaie rendent les actifs visés "trop chers" ou au contraire "bons à vendre" pour rappatrier des gros bénéfices.

    Donc pour ce qui nous concerne, nous sommes probablement sur une simple question de bassine qui penche.... l'allocation d'actif, qui penche vers les actions, en regard d'un marché obligataire notament sur l'Invest (souverain) qui ne peut que corriger (les taux remontent doucement malgré les efforts de la BoJ et de la BNS), les prémices étant devant nos yeux, quitte à avoir des actions, autant que celà soit dans une devise qui va se laisser emporter par le flux baissier des autres... en flottant seule en surface...

    Une action qui valait 100 yen il y a 6 mois, outre la hausse de son cours, en vaut aujourd'hui facilement 130... si on ajoute la hausse des cours, je vous raconte pas la plus value. 

    Le probléme reste que tant que l'euro sera laissé à l'abandon, aprés avoir été vu comme devant exploser avant la fin 2012 par nos grands prévisionnistes (hum hum), et donc haussier Vs le reste de la planéte monétaire, nous seront exposés à un flux entrant comme simple valeur refuge face aux politiques monétaires expansionnistes... rien à voir (mais alors rien de rien) avec une quelconque amélioration économique dans la zone, au contraire même.. puisque nos catalogues tarifaires risquent de grandement monter... Airbus, BMW et autres Alstom risquent se retrouver bien mal en point à l'international pour tout ce qui sera facturé en euro... craindre de nouveaux départs par manque de compétivité monétaire... voir les recommandation ignobles de Goldman Sachs, qui propose de baisser les salaires de 30%... sont bons chez GS.. et eux ? ça le ferait 30 % en moins sur le feuille de paye ?

    Les US fêtent un PIB plus que moyen en renouant avec des score invraissemblables, 14000 DJIA et plus de 1500 SP... pourtant on a pas connu plus faible rebond économique en sortie de crise aux Etats Unis... qu'on se le dise. En théorie, en sortie de crise l'éco US, c'est le casi plein emploi et 4% de croissance au bout de 3/4 ans... on en est extremement loin et ceci malgré les efforts incensés de la FED.

     

    Donc côté marché.... pffff... le graphe reste en mode statu quo... y'a bien graphiquement un truc bizarre qui pourrait se profiler, avec une descente et un aile bizarre.. tellement bizarre que ça relégue mes figures en aile de chauve souris au rang de vulgaire crobard.

    Money Time

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je vois grosso modo qu'un truc dans ce gout là... mais bon, n'y voyez pas le phantasme de l'homme, mais plutot le délire de l'artiste....

     Au chapitre des trucs qui merdent à l'allumage, ça se tend méchament entre l'Argentine et le FMI. Je vois pas pourquoi ça aurait la moindre influence sur quoique ce soit, mais une fois de plus on en revient à la pertinence des interventions du FMI.... et à la lecture des stats... et leur réalité !! voir le cas de la Gréce et de ses chiffres à la précision pour le moins aléatoire (volontairement ou pas selon les circonstances et les nécessités).. je parle même pas des US... sans remettre les choses en question, les révisions, les concensus etc, ça en devient comique.

    A noter dans le concert haussier,que l'IBEX a perdu plus de 5 % la semaine passée et 3,5% de chute sur le MIB.... se passerait il quelque chose dans ces 2 périphériques ?.. en Italie on plus ou moins quelques infos (pas brillantes) pour l'Espagne rien lu de spécia à part Bankia (besoin d'un peu de pognon complémentaire)... mais les chiffres sont là.

     

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  • Commentaires

    1
    hemve31 Profil de hemve31
    Samedi 2 Février 2013 à 10:46

    Toujours la planche à billets et une petite hausse continue, 


    What else ?


    Résultats 2012 en hausse, prévisions 2013 décevantes


    Taiwan, Seoul, Bombay  entrent dans la guerre des monnaies


    Les taux nominaux des dettes publiques se redressent, le coût du portage des dettes en zone euro, supérieur à la croissance devient insupportable.


    Les émergents imposent une baisse violente des salaires et des revenus à l’Europe.


    Au sommaire cette semaine du « le CAC vu de Nouillorque », du 2 février sur le lien ci joint : http://hemve.eklablog.com/ 


    Le bulletin est un peu long, mais il est difficile de synthétiser les contradictions de la situation actuelle : .un mieux qui masque une nouvelle crise violente en préparation


     


    Hemve 31


     

    2
    Eaglespirit2 Profil de Eaglespirit2
    Samedi 2 Février 2013 à 17:24

    Bonsoir Alex, Bonsoir Hervé,

    Comme déjà dis de nombreuses fois, un grand coup de chapeau à vous deux pour votre papier du WE, encore une fois merci, et si seulement nos politiques pouvaient vous lire, et s'en inspirer !!!

    Malheureusement "pour nous" seule leur avidité (je n'ose même plus parler de leur incompétence...) trouve grace à leurs yeux, et nous conduit là ou nous savons, mais bon !

    Encore un grand merci pour votre travail que je qualifie, de "haut niveau",

    Cdt,

    Pat

    3
    Sora2 Profil de Sora2
    Dimanche 3 Février 2013 à 02:54

    Une serpillière ? 

    4
    Dimanche 3 Février 2013 à 08:12

    huhuhu Sora.....

    5
    Noobywan Profil de Noobywan
    Dimanche 3 Février 2013 à 08:42

    Non c'est la figure dite du "gilet", y'a des trous en canal bleu pour y mettre les bougies

    6
    Tuzi Profil de Tuzi
    Dimanche 3 Février 2013 à 11:35

    Wow, 2 analyses de ce niveau là.. !! Merci Hemvé & Alex !!  Je pense avoir relu vos analyses quelques fois ceci dit, tellement que c'est passionnant et bien écrit. 

     

    J'ai néanmoins une question (voire 2) de néophyte: Pourquoi est ce que l'Allemagne veut - elle un euro fort ? Ne serait ce pas aussi bénéfique pour elle et ses exportations d'avoir un euro faible ? 

     

    Et 2e question: Si tout le monde dévalue sa monnaie, est ce que cela ne perd il pas de son éffet de dévaluation au final ? La dévaluation ne marche que si on dévalue plus fort que l'autre paire mais par exemple entre l'USD et le JPY, l'effet n'est il pas limité au final ? Toute cette création monétaire virtuelle pour "peu" d'éffet ? Ou me trompe je ? 

     

    Je comprends bien le principe avec l'EUR (fort) face au JPY ou USD (faible) mais face à 2 paires qui dévaluent fortement, je me demande bien si le résultat en vaut la chandelle, par exemple USD/JPY ? 

    7
    Dimanche 3 Février 2013 à 12:28

    L'Allemagne a dans ses gênes la période de la République de Weimar (aux alentours de 1923 et post 1 ére guerre mondiale).. depuis le spectre inflationniste leur fait horreur.... et donc une monnaie faible... l'allemagne est un pays de transformation industrielle, donc acheter des MP pour en faire de l'industrie lourde.... ce qui n'est hélas que le seul cas en europe, avec l'Italie un peu aussi (pays que l'on considére bien trop comme faible.... avec comme bémol une gestion nationale sans doute trop peu rigoureuse).

    Pour la question des dévaluations compétitives, celà fonctionne tant qu'une zone majeure n'entre pas dans la danse (et donc se fait tailler des croupiéres sans moufter). Le Japon a eu sa période déflationniste à outrance, serait ce le tour de l'europe ? d'ou la question sur le non pilotage de l'euro, laissé comme la seule monnaie flottante, les autres grandes zones monétaires elles font de l'interventionisme (sous toutes ses formes mêmes mes plus outranciéres) leur profession de foi.

    Nota en période de déflation, la seule atitude valable pour ses placements est d'être "cash"... tout investissement, y compris libellé en monnaie étrangére est voué à perdre de sa valeur... on en reparlera pour l'immobilier en France.

    8
    Tuzi Profil de Tuzi
    Dimanche 3 Février 2013 à 12:51

    Merci Alex pour ta réponse, je comprends mieux ! 

    9
    noakine Profil de noakine
    Dimanche 3 Février 2013 à 14:03
    Le ricain doit creer 3 dollars, pour obtenir 1 dollar de croissance...en pleine phase exponentielle de la fonction: croissance fonction de la dette. Et demain ça sera 5 puis 10 puis...? Bon Dimanche!
    10
    Eaglespirit2 Profil de Eaglespirit2
    Dimanche 3 Février 2013 à 16:47

    A propos de l'€/Y ou l'€/$, il est certain qu'en ce moment les Fonds Japonnais ou US (rares maintenant, pour les US) qui sortent et qui rapatrient ne se plaignent pas (moi non plus d'ailleurs) mais les entreprises déjà mal traitées (celles qui possèdent des avoirs à l'étranger)  qui investiront pour croitre le feront de préférence   dans leurs filiales étrangères ! Quid du chômage !

    Donc à 1,40 prochainement cela sera plus que limite ! (le temps des 1,60 me semble révolu....Quoique...),

    Mais bon, nos politiques doivent le savoir, que font-ils ou que feront-ils ?

    Il est clair que les   Incantations, ne suffiront pas...Aussi vrai que pour la croissance, le juste prix de la monnaie ne se décrète pas, il faut agir et pour cela avoir d'autres préoccupations que la Parade et le placement des copains...

    11
    hemve31 Profil de hemve31
    Dimanche 3 Février 2013 à 17:07

    Tuzi,  réponse aux deux questions, en complément de la réponse d’Alex. Ce sont finalement les deux questions actuelles essentielles. Merci de les poser.


    1/ Pourquoi l'Allemagne veut- elle un euro fort ?


    Comme le dit, à juste titre Alex, il y a le traumatisme des hyper inflation de Weimar. Par rapport au $, l’euro fort entraine l’achat des matières premières moins cher. Par rapport au yen, l’histoire est différente : L’Allemagne  est sur les mêmes secteurs de marché à l’exportation que le Japon. Donc la réaction allemande sur l’euro yen, ne va pas se faire attendre, même avant les élections. Merkel a mis les pieds dans le plat à Davos.


     


    2/ Si tout le monde dévalue sa monnaie, la dévaluation au final ne perd- elle pas de son effet ?


    L’avantage  comparatif sur les exportations disparaît alors, mais l’avantage énorme est que l’on efface les dettes pour tout le monde. Et on en a besoin. Les dettes ne sont plus remboursables par aucun pays. Il n’y a plus d’autres solutions.


     


    Là où je diverge un peu de la réponse d’Alex, est sur l’attitude à avoir. Il ne faut pas être cash, mais mobile et surtout prêt à investir sur des actifs dont on peut sortir rapidement, en fonction du timing des dévaluations. Les matières premières vont augmenter au prorata des dévaluations, les actions aussi ; elles sont à privilégier plus que le cash, car elles permettront de conserver son pouvoir d'achat. Les obligations sont à éviter, elles perdront de leur valeur avec la remontée des taux. L’immobilier est plus complexe, Il peut  monter en nominal, mais il s’alignera sur le pouvoir d’achat des salariés, donc suivre les salaires, qui peuvent rester bloquer en nominal. La personne qui reste cash, perd le montant de la dévaluation.


    C’est toute la contradiction de mes bulletins, très pessimistes sur le futur de l’économie  mondiale, mais  fortement positifs sur la hausse des actifs actions, matières premières et même l’or.


    La question de Tuzi a le mérite de clarifier cette contradiction


     

    12
    Dimanche 3 Février 2013 à 20:07

    je persiste, économiquement en déflation, la position cash est la plus safe.... déflation étant la baisse de valeur de tous les actifs.

    13
    Tuzi Profil de Tuzi
    Dimanche 3 Février 2013 à 20:21

    Merci Hemvé ! Super réponse également :) 

    14
    fifisays Profil de fifisays
    Dimanche 3 Février 2013 à 21:09

    merci messieurs pour vos article et les debats qui s en suit.tres instructif

     

    15
    Sora2 Profil de Sora2
    Dimanche 3 Février 2013 à 21:20

    Et bien vraiment on n'a plus besoin d'aller sur d'autres sites ou publications financières pour comprendre ce qui se passe. Ici on est bien informé avec des analyses qui tiennent la route.

    L'immobilier en France, avec Duflot comme ministre du logement, vaut mieux éviter... 

    16
    hemve31 Profil de hemve31
    Lundi 4 Février 2013 à 11:20

    Alex, on ne parle pas de la même chose : la question de Tuzi était sur la « dévaluation ». La « déflation » c’est autre chose. Je suis  parfaitement d’accord qu’en période de déflation, il faut rester cash.


    Mais le monde est-il en déflation (baisse des prix) ? Seuls trois pays s’en approchent, le Japon -0,1%, la Suède -0,1%, la Suisse -0,4%. Les 192 autres pays ont une inflation entre 2 et 20%. Les  grandes zones économiques ont tous des trajectoires différentes, qu’il faut analyser séparément pour comprendre l’ensemble  


    1/ Le Japon était en déflation faible (-0,1%)  jusqu’en novembre 2012 il vient de dévaluer de 25%, et le prix de toutes ses importations (énergie…)  va augmenter. Il le compensera par plus d’heures de travail auprès des émergents (Vietnam, Philippines.) étant en quasi plein emploi, avec un chômage de 4%. Il quitte la déflation pour entrer dans une période plus inflationniste (prévision 2%). Il réduit ses dettes à rembourser exprimés en heures de travail japonaises. Sa croissance 0,5% augmente


    2/ Les US  (inflation 1,7%) dévaluent aussi (achat de bons du Trésor par la Fed,) le $ baisse mécaniquement. Contrairement au Japon, le cout global des matières premières augmente peu. Les US sont presque en autonomie énergétique, depuis un an, avec le gaz, dont le prix a été divisé par quatre. Les dettes à rembourser exprimées en heures de travail diminuent. La croissance augmente (2%).


    3/ L’Europe  est aujourd’hui la zone malade qui ne veut pas dévaluer. Elle a une inflation faible (2%), due à la baisse du cout des importations (baisse des prix des produits finis émergents) ; par contre l’achat de son énergie ne diminue  pas, les émergents soutiennent la tendance. Le pétrole est stable depuis 6 mois exprimé en euro. Les non résidents se sont massivement délestés de leurs dettes européennes en 2012. La fin du délestage explique une partie de la hausse de l’euro aujourd’hui. Les dettes sont de plus en plus impossibles à rembourser, les taux vont  remonter. Le cout de la dépense publique (57%)  continue d’augmenter mécaniquement (4% en 2012).


    On le voit aujourd’hui (en recevant les factures de  SNCF, EDF, GDF, taxes locales  qui augmentent de 2 à 4%), alors que les exportateurs font pression pour baisser les salaires (Renault, Bosch…)  l’Europe n’a pas une tradition de baisser les salaires et refuse de réviser son système social. On va donc avoir récession croissance négative (-0,X%)  et maintien des prix, (inflation 2%). L’euro va éclater  faute d’une harmonisation sociale et fiscale et faute de dévaluer. 


    4/ Les émergents (Brésil, Mexique, Inde, Chine…) (inflation de 7 à 20%) continuent de se développer à vive allure. Pas de déficit budgétaire, une inflation en accord avec la croissance. Une croissance soutenue, qui maintient le prix des matières premières. Et probablement les meilleurs économistes de toutes les zones. Surtout une création monétaire forte, pour permettre le développement.


     


    Le monde se développe à vive allure, sauf l’Europe du sud et la France, qui font un déni de réalité sur la mondialisation


    Donc le prix nominatif des actions va continuer de monter (sauf EDF, GDF, ..) Rester sur le quai de la gare en cash, n’est pas ma stratégie. Mais je ne suis pas infaillible.


    Il faut éviter les obligations françaises, rester très mobile.


    Alex, c’est bien d’avoir ce débat .Il permet de clarifier les choses

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