• The Early Bird 11/02

    The Early Bird 11/02

    Don't fight Janet, on s'y attendait pas vraiment, mais la patronne a causé, comme quoi au final elle était pas si mécontente de l'état de l'éco US ? et bim dans ta face pour les spéculations sur un arrêt des tours de vis monétaires. 

    C'est pas que ça va automatiquement monter, mais c'est la douche froide....bref elle est contente mais elle reste "attentive" mot poli pour dire qu'il faudrait pas grand chose pour qu'elle passe de l'autre côté de la Force.. et c'est bien ça qui a mis le "doute" a tout le monde.....

    Ceux qui en étaient à un discours alarmiste et donc une longue pause sur les taux en sont pour leurs frais, au moins le temps de digérer le discours. Wall Street en a profité pour largement inverser la tendance du jour qui pourtant était vigoureuse.

    Le stress sur les bancaires était porté disparu d'un coup, on pouvait voir des scores de huasse presque à 2 chiffres, bref grande ambiance douchée d'importance.

    Cette nuit tout ce qui cotait en Asie s'est pris un joli coup dans la Lune et on en reste à l'inquiétude sur la re open des marchés de la Chine continentale une fois l'année du Singe fêtée.... et il sera justement question surtout de leur monnaie... de singe ?

    En attendant, si on venait à menacer le bas de la bougie d'hier et avant hier, faudrait penser à bien arrimer le casque lourd, ça va encore dégringoler dans l'escalier des marchés financiers.... et au grand jeu du CHI-FU-MI bull/bear, pas exclu qu'on aille dans la zone citée hier (extension max de l'ETE) et où la question de jouer "enfin" contrarien va se poser de manière plus intense.

    Bonne journée, bons trades et gagnez des sous !!

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 11 Février 2016 à 08:32

    le japon est ferme,yellen reparle a 16h00 

    2
    Jeudi 11 Février 2016 à 08:43

    La journée d'hier aurait du stabiliser le $ contre le Yen non ?

    Là il baisse encore. 

    M'enfin ...

    Pour la petit Cacou, y a pas intérêt à rester longtemps en dessous des 4000, sinon ca sent le rebond avorté

    @+

      • Jeudi 11 Février 2016 à 09:51

        moi je dirais meme coup que hier mais dans l autre sens.je vois pas la chine ouvrir avec un -10% LUNDI POUR RATRAPP2ESA SEMAINE DE FERMETURE.SA ENCLENCHERAIS UNE PANIQUE.yellen parle a 16h00.les usa hors seance sont a 2 doigts de touche le 20 janviers

    3
    Jeudi 11 Février 2016 à 10:36

     

    Kahlan , les marchés ne croient pas au discours d’hier de Yellen sur la stabilisation ou la hausse des taux US . Le taux du 10Y chute, en enfonçant son support. Le $ baisse, de 2%  puisque les dettes US rapportent moins ;  les taux japonais restent inchangés. Le yen remonte comme une fusée vers 110, la valeur que j’avais annoncée lundi. Les actions suivent le $ yen, comme dab. Mais ce qui m’inquiète c’est que le S&P devrait baisser encore plus, pour s’aligner sur le $ yen. On n’est pas encore à la capitulation. Le S&P devrait franchir son support.

     

    Pareil coté euro, les taux US baissent plus que les taux euro .L’euro remonte, et le Cac va baisser plus que le S&P.  

     

    Le prochain support c’est 110. En dessous je ne garantis plus rien. Jeudi à 10h 30 , on est à 111,3. Le chef d’orchestre  de cette histoire c’est le 10Y et son acolyte le dollar yen

    Avec des taux à zéro ,elles font comment les banques pour se rémunérer? les faillites deviennent de plus en plus probables.

     

     

     

      • Jeudi 11 Février 2016 à 11:56

        yep.faut que les banques centales fassent quoi pour redressé la situation et est se qu il le peuve encore?

    6
    Jeudi 11 Février 2016 à 12:35

     

    Fifisays, Il faut que les banques centrales arrêtent d’intervenir à tout bout de champs. Plus aucune  déclaration, plus aucune intervention .L’économie est assez grande pour se débrouiller toute seule, et réguler ses taux en fonction des risques. Si les états s’endettent trop, eh bien les taux doivent monter, et les états arrêteront alors de s’endetter de manière excessive. Les politiques  augmenteront les impôts et supporteront seuls  l’impopularité de leurs dépenses au lieu de la faire reporter sur les autres plus tard... ou bien ils diminueront leurs dépenses.

     

    Comment Volcker est-il sorti de l’inflation galopante en 1982 ?  En laissant monter les taux à 18%, sans intervenir. L’ensemble de la planète l’a traité de fou. C’est lui qui avait raison. C’est pareil avec la situation actuelle. La guerre des taux et des monnaies entre Etats est suicidaire. Les taux négatifs ont entrainé une déflation  mondiale,  une spirale infernale dont on ne sortira pas. Au lieu d’avoir un risque cantonné aux quelques états dépensiers, on l’a transféré au Monde entier, avec une pile dette non remboursable, et qui augmente tous les jours.,grâce ...aux banques centrales

     

    7
    Jeudi 11 Février 2016 à 12:58

     

    Il fallait la Grèce faire faillite, laisser les taux italiens monter. Cela aurait servi de leçon. L’Islande a bien fait faillite en 2008. Aujourd’hui tout va bien : une croissance de 2% chaque année depuis 2011. Mais surtout un taux de chômage de 2,3% ! le plein emploi, contre 24% de chômeurs en Grèce . On n‘a rien réglé sur la Grèce., avec  des retraites invraisemblables...toujours pas réduites qui vont bloquer le 3 ème versement de la zone euro

    8
    Jeudi 11 Février 2016 à 14:10

     

    Les taux US chutent encore violemment à 1,53% soit -0,16% pour le 10Y . Les taux allemands suivent ; les taux français chutent d’un tiers seulement ; les taux italiens montent de 0,11% ; donc les spreads de taux de la zone euro augmentent fortement  (0,20% de plus ce matin sur le spread RFA- Italie). L’Italie réemprunte plus cher que les US .à 1,76%. Il y a de nouveau une défiance vis-à-vis des dettes du sud de l’Europe, et donc de leurs banques. L’euro remonte.La compétitivité en prend un coup. On est reparti dans la guerre des monnaies. WS va probablement  ouvrir dans le rouge vif !

     

    9
    Jeudi 11 Février 2016 à 14:30

    Hemve31, je suis entièrement d'accord avec ton analyse. Toutefois, étant allé trop loin dans les dettes (et bien avant la crise de 2008), nous ne pouvons plus (en Europe) laisser un pays sans aide. Si un pays européen fait faillite, l'Europe fait faillite. Et si l'Europe fait faillite le monde fait faillite. sisi.

    C'est de toute façon ce qui arrivera à long terme mais en attendant, les banques centrales prolongent l'agonie dans l'espoir d'un miracle vecteur de croissance comme le fut internet en son temps. On ne peut que difficilement leur reprocher ce choix. Entre la mort lente a petit feu et la guillotine dans X années, ils ont choisi le 2ème choix. ça peut se comprendre.

    Que l'Islande fasse faillite dans son coin ou que l'Italie fasse faillite ce n'est pas pareil. Les dommages collatéraux n'ont rien à voir. On peut le critiquer, et à raison, mais c'est comme ça. Si les US ou le Japon s'endettent sur des sommes colossales en faisant des gros fu** au monde entier c'est parce qu'ils savent bien que le jour ou on leur reprochera, il feront faillite et les effets seront bien plus dévastateurs que les engins pyrotechniques du bac à sable de Kim Jong-un, quoiqu'on nous fasse croire.

    Les banques centrales sont condamné à imprimer jusqu'au reset total du système financier. La BCE va prendre le relais en mars et si ça ne suffit pas, Yellen s'écrasera et en fera un 4ème parce qu'elle n'a pas le choix.

    On en reparle cet été!

    La seule chose qui peut changer cet avenir c'est une redistribution des richesses de façon continue. Sans ça, c'est mort. Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, de même que la croissance sur cette Terre. Il faut apprendre a vivre sans croissance et donc avec moins de travail nécessaire à la production de biens et services. donc le distribuer (ce travail) ou distribuer les richesses qu'il génère. Pas d'autre alternative.

    Dans un monde sans croissance, le chômage est une fatalité. Mais a qui réfléchi un peu plus loin que le bout de son nez, comprend que ce chômage n'est pas négatif mais simplement le juste retour des progrès technologiques fait durant les années de croissance. Ce n'est donc pas du chômage mais du temps libre pour vivre enfin! Mais cela n'est pas encore visible car le travail restant est confisqué par certains ne laissant que le temps libre aux autres. On a donc des riches qui ne vivent pas et des pauvres qui n'ont pas les moyen de profiter de leur temps libre. A cause de quoi? a cause de la cupidité bien sur!

    10
    Jeudi 11 Février 2016 à 16:35

     Ericc, Je parlais de laisser faire la faillite de la Grèce. Pas celle de l’Italie, trop grosse. L’Islande a la même taille que la Grèce. Ce sont les banques du Royaume uni qui ont encaissé la perte. Elles s’en sont remises, et le feu a été circonscrit.

     

    Ce qui doit changer de manière urgente,  ce n’est pas la redistribution des richesses, mais la répartition de l’emploi. Ce qui n’est pas pareil. Beaucoup de pays sont au plein emploi (USA, UK, Japon, Chine, Allemagne, Pays scandinaves…) La France à de manière scandaleuse 6 millions de chômeurs, à cause d’une rigidité sur l’emploi qui la pénalise inutilement. Paradoxalement, les pays à forte technologie ont moins de chômeurs que les autres… Le rejet par la société des chômeurs est bien pire que les inégalités, qui restent modérées en Europe. J’ai été remercié  trois fois. Je sais ce que  signifie se sentir inutile. C’est beaucoup plus dur que de jalouser un voisin qui a une Porche.  

     

    La France a plus de  chômage non par cupidité mais par dogmatisme sur l’emploi,. Elle est totalement inadaptée  à un monde qui change ( Uber…). C’est aussi le problème de la Grèce, sans solution. Leur Cour de justice grecque dit : « pas de réduction des retraites et des salaires, si vous ne faites pas faillite ». 25 % de chômeurs, à cause d’une rigidité invraisemblable. Il n’y a pas de solution…sauf la faillite.

     

    Que doit-on faire aujourd’hui ? L’action des banques centrales par de nouveaux QE sera plus nuisible que de ne rien faire, et laisser le système se débrouiller. Autrefois on appelait cela de « la cavalerie ». Les taux négatifs sont devenus un poison violent, bloquant tout investissement. Je ne  parle pas de créer une croissance débridée, mais du simple renouvellement du matériel, qui empêcherait les accidents de train, métro, bus, camions…Puis bientôt les ponts, centrales nucléaires... qui sont de moins en moins bien entretenus. Même la Cour des comptes s’en émeut.

     

    Sans emprunts possibles, seuls peuvent investir les leaders sur un secteur. Les autres sont condamnés. Les QE sont le système le plus inégalitaire qu’on ait pu inventer. La zone euro a déjà condamné les pays du sud de l’Europe, comme les US ont condamné les pays émergents. D’ailleurs seuls profitent du QE, le 0,1% de la population qui fait de la finance….quoique quand on voit les résultats du trading de GS et Soc Gen.  au T4, Ils boivent le bouillon. Les primes sont toutes supprimées. N’ont-ils pas construit leur fortune sur du vent, des promesses de payer intenables. C’est le dernier qui est entré qui perd tout. Un superbe schéma de Ponzi, fait par les Etats. Personne ne sait arrêter un schéma de Ponzi. Mais tout le monde sait comment il finit…sans connaitre la date.

     

     

     

      • Jeudi 11 Février 2016 à 16:56

        "Beaucoup de pays sont au plein emploi (USA, UK, Japon, Chine, Allemagne, Pays scandinaves…)"

        Les pays qui sont au plein emploi le sont parce qu'ils ont multiplié les "petits boulots": emploi précaires, à durée limitée, etc. bref, ils ont réparti le travail: ce que peut faire 1 personne a temps plein à 2000€/mois, 2 le font à 1000€ a mi temps. on gagne 1 chômeur.

        "Ce qui doit changer de manière urgente,  ce n’est pas la redistribution des richesses, mais la répartition de l’emploi. Ce qui n’est pas pareil."

        Je pense que si, c'est pareil (ce n'est que mon avis). l'argent n'étant que la rétribution du travail. Sauf qu'entre les 2 se trouvent "des pillards" qui, aujourd'hui sont très nombreux et très puissants (finances) et qui confisquent les richesses.

        https://www.contrepoints.org/2012/03/27/74818-franscico-daconia-sur-largent

         

        Donc je pense que soit on reparti le travail (et donc les richesses) soit on réparti les richesses et tout le monde travaille comme il veut/peut en plus d'un revenu universel (c'est le principe du revenu minimum universel, ou revenu de base).

         

         

         

         

    11
    Jeudi 11 Février 2016 à 17:45

     

    Les mini jobs sont le grand argument des journalistes français, qui ne donnent jamais les chiffres et c’est totalement faux : le nombre de « temps partiels subis » aux US était en janvier de 6 millions sur 218 millions de salariés ; il a diminué de 796 000 en 2015.  Par comparaison en France il y en a  1,8 millions  de temps partiels subis (catégories B&C)   pour 28 millions, soit trois fois plus et leur nombre a encore augmenté de 140 000 en 2015. Pourtant Hollande a interdit les embauches à temps partiel, depuis un an. Leur augmentation est un des  grands paradoxes. En voulant supprimer les mini jobs , il en a créé plus!  Si on y ajoute les 3,6 millions de chômeurs cat A, la précarité est nettement du côté français.  

     Le salaire moyen aux US est 3806 $ /mois. Le salaire moyen français est plutôt proche de 2600 € /mois. Les français ne veulent pas admettre que d’autres pays ont le plein emploi, avec des vrais emplois et mieux payés

      • Jeudi 11 Février 2016 à 18:19

        Il y a les stats et la réalité.

        La réalité c'est que le PIB, la croissance, le nombres d'heures travaillées, le salaire moyen sont liés.

        Pour être très "grossier", je dirais que le PIB = nombre d'heure travaillées*salaire moyen horaire. et que la croissance fait grimper les 2 composantes de cette égalité.

        Si le PIB croit, ça peut donner beaucoup d'heure peu payées ou peu d'heure bien payé avec toute la palette entre les 2 (y compris + d'heure un peu mieux payées).

        Or, on nous dit gentillement que le croissance est faible mais que le nombre d'heure augmente (plein emploi et peu de "mini jobs") et que le salaire moyen augmente.

        Mon bon sens refuse ces affirmations.

    12
    Jeudi 11 Février 2016 à 18:09

    Totalement en phase avec tes analyses Hemve. Merci de tes interventions et de ton papier du we

    13
    Jeudi 11 Février 2016 à 19:03

    merci a vous deux

    14
    Jeudi 11 Février 2016 à 20:14

    Merci Hemvé, merci Kol et tous les autres pour les analyses et les remarques

    En tous cas ici ca fait bien 1 an qu'on parlait de tous ces sujets.

    ----------

    Gap baissier, grosse bougie rouge. Pas très optimiste pour demain.

    Si on suite le canal baissier ouvert début décembre, y a encore un étage, jusqu'au 3800 env.

    15
    Jeudi 11 Février 2016 à 20:38

    Ericc,  

    Oui, c’est exact les salaires représentent une grosse partie du PIB. Pour les US, je ne  connais pas le % exact. En France  les salaires privés 30% du PIB, salaires administration 10% soit 40% au total. Le reste de la valeur ajoutée correspond à des retraites 20%,  investissements 18%, loyers 7%, revenus des indépendants 6%

     

    Y a-t-il incohérence entre le PIB et les revenus salariaux ?

     

    • Croissance du PIB en 2015 : 1,6% annuel

    • Créations d’emplois 2,7 millions soit 1,2%  du nombre de salariés   (mais  qui ne reçoivent plus le chômage) on retiendra la moitié +0,6%, comme contribution au PIB

    • Salaire horaire  +2,5%

     

    Soit 0,4 x (2,5% + 0,6%) = 1,24%, la contribution salariale  au PIB, la réalité

     

    Il n’y a pas incompatibilité avec la croissance du PIB à 1,6%.

     

    Après il faudrait voir les  autres composantes : investissements (en forte chute dans l’énergie), les prix de vente  (en forte chute à l’exportation avec la hausse du $) les retraites, les loyers, et l’endettement qui contribue au PIB …je ne vois aucune incohérence avec les éléments publiés actuellement

     

    16
    Jeudi 11 Février 2016 à 20:41

    http://www.romandie.com/news/Le-sousinvestissement-dans-le-petrole-prepare-le-rebond-des-prix/675786.rom

    le voila l inflation.d ici 2 a 4 ans voire même hyper inflation prévu par les usa et l arabie saoudite .sa pairera une parti de notre dette

    17
    Jeudi 11 Février 2016 à 21:12

    Et bien cela faisait longtemps que j'étais plus venu et là avec le bear market je me suis dit, tiens  qu'en pense Kolc, Hemvé et les autres qui  depuis longtemps déjà nous avaient que cela arriverait.

    Toujours intéressant de vous lire. Je suis bien incapable d'expliquer les marchés, encore moins de les prévoir et certainement pas de dire ce qu'il, aurait fallu ou ce qu'il faudrait faire. Mais  je ne peux m'empecher  de m'interroger.

    Sur le débat qui anime  Ericc et Hemvé, je peux juste apporter mon grain (de sable, de sel, de blé allez  savoir) sur les niveaux de salaire.

    Il me semble absurde de vouloir comparer des niveaux de salaire dans des pays qui sont totalement différents et dans lesquels  l'organisation sociale n'a rien à voir.

    Mes collègues américains gagnent  environ le double de mon salaire net (donc plus que le ratio 3800/2600)  et pourtant il est difficile de comparer leur niveau de vie. Car il faut ajouter le cout des assurances, des études supérieures (4000$/mois a Chicago par exemple) etc....  L'immobilier semble en revanche moins cher chez eux (sauf certaines exception bien sur).  Et si on compare le taux horaire, alors là les US ne sont pas du tout attractifs.

    En revanche on peut comparer le modèle qui effectivement fait reposer les charges et le travail sur une plus petite partie de  la population en France. La différence se fait surtout en dehors de la tranche 25/54 ou le taux d'emploi  est  comparable.

    Quand au débat "mini jobs"  , "mini salaires" , "revenu minimum" , "revenu citoyen", "valeur travail"   etc etc  je n'y rentre pas car cela serait trop long et trop philosophique .

    Merci pour vos analyses.

    18
    Jeudi 11 Février 2016 à 23:01

     

    Je ne veux surtout pas mettre le doigt, dans la comparaison des niveaux de vie entre pays .Il faudrait des dizaines de pages .On s’égare peut-être .Recentrons le débat. Pour comprendre les marchés, il faut comprendre l’équation qu’à résoudre la FED : « les  taux, en fonction de la croissance et l’inflation sont- ils trop élevés ? »    La dette, l’emploi.

     

    • l’inflation est trop faible à cause du pétrole et uniquement à cause du pétrole. La FED n’y peut rien.  

    • Pour moi, l’emploi est proche du maximum aux US, (c’est l’objet des précédentes digressions et des chiffres).

    • Par contre, l’investissement est trop bas, il préempte l’emploi  et la croissance future. La croissance de 2015 par rapport à celle de 2014 est de 2,4% ; mais elle baisse à 1,8% si on compare T4 au T4. La production des biens et services dégringolent au T4. Les salaires continuent de monter (mais cette hausse ne se voit pas dans la valeur ajoutée, donc le PIB; les marges des entreprises  baissent). Les revenus disponibles des particuliers augmentent avec la baisse de l’essence. L’épargne augmente.

       

     

    Les éléments positifs sont la consommation, la construction. Les éléments négatifs : les investissements, les exportations, les investissements des non-résidents et l’augmentation des importations. Que doit faire la Fed pour augmenter l’investissement ? Certainement  pas baisser les taux. Certes, la baisse du $ rétablirait la balance commerciale, mais les investissements des non- résidents fuiraient et l’épargne locale n’irait pas dans l’investissement. Elle n’a donc pas d’autres choix que de remonter les taux. L’investissement est plus prioritaire que l’inflation. Inflation sur laquelle elle ne peut rien faire ! Fin du débat.

     Faut- il l’annoncer aux marchés.?  Le mieux est de ne  rien dire.



    19
    Vendredi 12 Février 2016 à 08:27

    Et on en revient donc à ce que je dis: pour relancer l'investissement et donc le travail à long terme, il faut taxer les richesses immobiles, c'est à dire forcer à répartir les richesses. On n'interdit pas aux riches d'être riches, on leur dit: faites circuler votre argent. L'argent étant du travail potentiel.

    Et aujourd'hui, on ne le fait pas.

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